Les tailles varient selon les marques
Vous avez peut-être remarqué que vous faites du 90D dans une marque et du 95C dans une autre. Pourquoi ? Parce que les tailles de bonnet ne sont pas standardisées. Les marques définissent donc leurs bonnets de manière indépendante et pas toujours cohérente entre elles.
Ne bloquez pas sur une taille unique et universelle, cela n’existe pas. Pour trouver quel soutien-gorge vous va le mieux, il n’y a pas de secret : essayez-le, et rappelez-vous de toujours le porter sur le cran le moins serré.
Les bretelles ne jouent (presque) aucun rôle dans le maintien de votre poitrine
Bien des femmes pensent que le poids de leur poitrine est soutenu par les bretelles. En réalité, c’est l’élastique qui fait tout le travail et apporte 90 % du maintien. La plupart des femmes se tiennent plus droit lorsqu’elles portent la bonne taille de soutien-gorge. En revanche, si l’élastique n’est pas assez serré, le poids des seins est transféré aux bretelles, qui ne sont pas conçues pour cela. Le corps a alors tendance à tomber vers l’avant et le dos à se voûter.
Les bretelles apportent certes une petite aide à l’élastique, mais si votre soutien-gorge est vraiment ajusté, vous devez pouvoir les ôter de vos épaules et ne sentir aucun changement, ni la moindre gêne.
Les soutiens-gorge à armature ne donnent pas le cancer
C’est un mythe : une armature de soutien-gorge trop serrée comprimerait les seins et endommagerait le système lymphatique, ce qui ouvrirait la voie à une tumeur potentielle. Mais l’état de la recherche en médecine ne confirme pas cette théorie.
Selon Breastcancer.org, une organisation à but non lucratif dédiée à l’information sur le cancer du sein, « Il n’y a aucune preuve scientifique à l’appui de cette rumeur. Une seule étude s’est intéressée au lien entre soutien-gorge et cancer, et elle n’a permis de trouver aucune différence de risque entre les femmes portant un soutien-gorge et celles qui n’en portent pas. »
Dormir en soutien-gorge ne pose aucun problème
Si vous vous sentez plus à l’aise en soutien-gorge la nuit, n’hésitez pas. En fait, si vous avez une forte poitrine, il est préférable de ne pas la laisser complètement à la merci de la gravité, même pendant le sommeil. Cela n’empêchera hélas sans doute pas vos seins de s’affaisser un peu avec l’âge, mais cela retardera le processus.
Assurez-vous quand même de ne pas dormir avec un soutien-gorge trop serré, et bannissez les soutiens-gorge à armature : la nuit, l’armature peut en effet abîmer la peau, la pincer ou même provoquer une brûlure, ce qui pourrait vous laisser une belle cicatrice pour l’éternité !
Votre taille change et changera constamment
C’est surprenant, mais la taille des seins change de trois à six fois au cours d’une même année. Plusieurs facteurs peuvent entrer en jeu : une perte ou un gain de poids, des médicaments (surtout les traitements hormonaux) et les règles. Chez les femmes ayant atteint la ménopause, les seins peuvent grossir et prendre jusqu’à deux tailles de bonnet.
Votre soutien-gorge a une date de péremption
Les soutiens-gorge, eux aussi, ont de temps en temps besoin de se reposer. Dans la mesure du possible, ne portez pas le même deux jours de suite. Il faut laisser le temps à l’élastique de se refaire une santé, ce qui lui évitera de se relâcher trop rapidement. Lavez vos soutiens-gorge avec une lessive adaptée à la lingerie, à l’eau froide.
À l’inverse des diamants, les soutiens-gorge ne sont pas éternels. Si vous en possédez au moins trois – c’est le minimum pour assurer une bonne rotation – vous pouvez vous attendre à ce qu’ils durent un an, un an et demi.
Une petite astuce ? Si vous portez votre soutien-gorge sur le cran le plus serré depuis plus de trois ou quatre semaines, c’est que l’élastique a atteint la fin de sa vie et ne soutient presque plus rien. Il est temps d’en changer !
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