Quand on a une activité sexuelle suivie, on se pose de plus en plus de question quant à l'hygiène intime à adopter pour rester fraiche et nette devant son partenaire. Quelques conseils pour distinguer les soins indispensables des superflus...
L' hygiène intime adopter au quotidien
Question rythme, la toilette intime se fait au minimum une fois par jour, deux fois idéalement (par exemple matin et soir). Elle doit se faire avec un produit simple, et exclusivement à la main, le gant de toilette, véritable réservoir de germes, étant à éviter absolument. Un bon savon de Marseille suffirait amplement, mais les vrais produits traditionnels sont quasiment introuvables. Mieux vaut donc utiliser un gel de toilette intime doux, sans détergent, au pH neutre, qui lave sans décaper, à choisir en pharmacie ou en grandes surfaces. Comme aux toilettes, on évite les gestes qui vont de l'anus au vagin et qui pourraient ramener des germes fécaux vers celui-ci.
Quand la toilette est bien faite et quotidienne, il est conseillé d'éviter les protège-slips, qui sont fabriqués à partir de produits de synthèse et entretiennent l'humidité et la macération, de même que les déodorants, puisqu'un sexe propre ne dégage aucune odeur désagréable. Quant aux lingettes spécialement conçues pour l'intimité, elles peuvent dépanner occasionnellement, mais ne remplacent absolument pas la toilette. Enfin, en période d'irritation ou de mycose, se laver reste indispensable, mais pour éviter que cela ne soit désagréable, il faut choisir un produit adapté, en pharmacie.
D'une part, celui-ci sera un peu plus agressif envers les germes qu'un produit de toilette standard et d'autre part, il faudra le choisir avec un pH alcalin, pour ne pas accentuer les sensations de brûlures. Le pharmacien pourra vous conseiller un produit adapté à vos symptômes. Vous pouvez également compléter avec une cure de compléments alimentaires de type probiotiques (lactobacilles) à visée vaginale, ou des tampons imbibés eux aussi de probiotiques, qui restaureront l'équilibre de la flore vaginale.
Le sexe pendant les règles est-il « sale » ?
Il n'existe aucune contre‑indication médicale à faire l'amour pendant les règles, mis à part le fait que, durant cette période, la femme présente une plus grande vulnérabilité aux infections sexuellement transmissibles (IST) car le sang favorise leur transmission. Il faut donc veiller à se protéger efficacement, y compris d'une grossesse non désirée car la femme peut être féconde même à cette période. Dans tous les cas, faire l'amour (ou pas) pendant les règles reste un choix personnel : certaines se sentent sales ou simplement mal à l'aise, alors que d'autres, à l'inverse, avouent voir leur libido grimper, ainsi que leurs sensations physiques. Selon une étude de la marque de protections périodiques Nana, pendant leurs règles, 80 % des femmes évitent les relations sexuelles, voire fuient les situations câlines (75 %) ou même évitent de dormir chez leur ami (46 %). Idem côté hommes : certains s'en moquent éperdument et trouvent longues ces périodes d'abstinence forcée, tandis que d'autres rechignent, se sentent gênés ou tout simplement n'en ont pas envie. À chacun(e) de choisir, sans honte ni malaise.
Faut-il faire des lavements après les règles ou l'amour ?
En matière d'hygiène intime, le mieux est l'ennemi du bien. Inutile d'en faire trop, car le vagin est, en quelque sorte, « autonettoyant », et sa flore bactérienne est fragile : des toilettes trop agressives et fréquentes peuvent la déséquilibrer et favoriser les irritations ou les mycoses. Ainsi, après les règles, pas besoin de toilette interne : nettoyer correctement toute la partie externe du sexe suffit, même quand on porte des tampons. Après les rapports sexuels, c'est la même chose : la seule règle est d'uriner (pour éviter que des germes ne stagnent dans la vessie), mais il n'y a aucune obligation à filer immédiatement sous la douche.
Quelle épilation du maillot choisir ?
Certain(e)s apprécient les « buissons ardents » naturels et foisonnants, tandis que d'autres ne jurent que par un pubis glabre : question de goût mais aussi de mode car actuellement, l'épilation intégrale, à l'orientale, est devenue ultra tendance. Ses adeptes estiment qu'un sexe imberbe et lisse est non seulement pratique pour le port du maillot de bain échancré ou du string, mais aussi bien souvent qu'il décuple leurs sensations de plaisir lors des caresses érotiques (notamment le cunnilingus). Mais d'autres le font surtout pour satisfaire leur compagnon, déplorant alors l'entretien nécessaire ! Les sexologues, eux, estiment parfois que cette mode est essentiellement liée aux films pornos, dans la plupart desquels la femme est totalement épilée, et voir de très jeunes femmes adeptes du lisse intégral a tendance à leur hérisser le poil !
Il est vrai qu'un sexe totalement imberbe, s'il est érotique pour certains, ressemble pourtant à celui d'une petite fille prébubère, ce qui peut s'avérer troublant... Quoi qu'il en soit, les méthodes sont toujours les mêmes : cire chaude ou froide, sucre (selon la méthode orientale, très en vogue car moins douloureuse), rasoir, crème dépilatoire (attention aux muqueuses), voire laser pour en finir une bonne fois pour toutes avec les poils.
Option intégrale, ticket de métro, petit triangle ou encore naturel juste tondu, c'est à chacune de choisir, en fonction de ce qu'elle aime, et peut‑être sans se laisser trop influencer par l'avis masculin, les copines ou les magazines.
http://fome-bienetre.blogspot.com/2014/05/hygiene-intime-et-calins-quelle-routine.html
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